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La Galicia

13 novembre 2011

Bombeiros

Ok les jeunes, j'ai vraiment envie de la faire courte. Je n'ai qu'une envie là tout de suite, c'est de rentrer. Mais ça fait une semaine que je n'ai pas écrit. C'est pas faute d'avoir essayé, mon message s'est effacé après un bug de mon pc.

Tout d'abord, la seule chose marquante de la semaine, c'est ma journée geocaching de lundi. Je ne vais pas faire un dessin pour expliquer ce que c'est. Ceux qui connaissent, c'est bien, ceux qui ne connaissent pas, google est votre ami. Le reste de la semaine c'était glandage et toux, beaucoup des deux, et c'est pas très agréable il faut le dire. Mercredi pas de danse parce que je ne me sentais pas bien, et le jeudi, une petite heure de danses du monde (décidémment, le breton reste mon style de danse préféré, ça commence vraiment à me manquer).

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Bon donc lundi. Dans l'ordre: petites courses au marché pour Marta, préparation d'une salade puis départ de l'appartement pour aller prendre le bus. Tous mes itinéraires de la journée étaient prêts, notés, détaillés, vérifiés sur google map et street view.

Premier arrêt: la grande caserne des pompiers de Vigo. Mon petit travelbug avait besoin de se faire prendre en photo devant avant d'être déposé dans une nouvelle cache, ce que j'ai fait.

DSCN2740Puis j'ai marché jusqu'à la première cache de la journée, qui se trouvait en hauteur, sur un petit mont où se trouve une toute petite église. J'avais emprunté le GPS de Jorge après avoir expliqué le principe du jeu à la petite famille. Ils ont trouvé ça sympa. J'ai donc trouvé la cache, fait ce que je voulais avec, puis je suis montée tout en haut. Il y avait une magnifique vue sur le port de Vigo et la sortie de la baie. Je me suis posée, j'ai mangé des cochonneries (vous avez pas idée de la difficulté de trouver un sandwich tout fait dans une grande surface, ainsi que de ma propre difficulté à entrer dans un snack ou n'importe quoi pour en acheter un) et j'ai appelé en France.

Retour en bus jusqu'au parc Castro où j'ai enfin trouvé la cache qui m'attendait depuis le début. J'ai déposé mon petit pompier et j'ai récupéré un nouveau travelbug, un bateau bleu qui cherche à naviguer. Après avoir rangé la boîte, j'ai profité d'être là pour enfin explorer un peu autour des fortifications où je viens pour les couchers de soleil en général. C'est sympa, joli.

Voilà. En loguant sur le site, j'ai demandé un mail dès que mon petit pompier bougerait, et hier, quelqu'un l'a pris, j'ai hâte de voir où il va l'emmener, je m'y étais attaché à cet ourson tout mignon.

A part ça, je pourrais parler de la famille, râler tout mon saoul (je l'ai déjà fait un peu auprès de maman). Mais je vais m'arrêter là. Dans 4 jours je rentre.

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7 novembre 2011

"T'es une professionnelle !"

Avant de partir faire ce que j'ai à faire, je peux bien vous raconter un peu ce que j'ai fait ces derniers jours.

Jeudi soir, je suis donc allée danser, danses du monde, 18€ par mois (j'y retournerai cette semaine, un peu obligée, je vous explique après, mais je n'ai pas l'intention de payer, franchement...). Le prof est très sympa, il parle un peu français (vous remarquerez que jusqu'ici, c'est plutôt moi qui ai fait pratiquer le français aux personnes que je rencontre et pas l'inverse, une illustration de mon immense flemme, et puis peut-être aussi que c'est plus pratique pour tout le monde).

Bref, ça n'a duré qu'une heure (de 20h à 21h) et il expliquait les danses à chaque fois. On a quand même fait une chapelloise, c'était sympa. A la fin, le prof (Suso) m'a proposé de venir à un autre cours le samedi soir, beaucoup moins cher et qui dure 3h, la première étant dédiée à l'apprentissage, les 2 suivantes à danser vraiment. J'étais contente, je lui ai tout de suite dit que je venais sans problème. Il m'a expliqué où c'était et m'a écrit un petit plan sur une feuille.

DSCN2676DSCN2687Après ça, j'avais prévu de passer le reste de la soirée dans un bar où il était censé y avoir des danses. Cela devait commencer à partir de 22h (Marta m'a expliqué que quand on dit 22h, c'est toujours très vague, ça veut plutôt dire "dans la soirée"). J'ai donc pris une petite heure pour faire un tour en centre ville, au hasard. Et je suis tombée dans une petite rue dans laquelle j'étais déjà passée, tout en montée (normal), et là-haut, une chatte rousse... et son minuscule petit. Il y avait une petite fille avec moi, je me suis arrêtée et j'ai commencé à jouer avec le petit. C'était génial,  je n'avais jamais vu un chaton aussi petit, et il jouait, il venait vers nous sans aucune crainte pendant que sa mère regardait de loin. Il essayait de me grimper dessus, et il a pas mal réussi à un moment, alors je l'ai pris dans mes mains et il a grimpé sur mon épaule, a fait le tour de ma nuque... Honnêtement, il puait un peu. Mais la mère est partie et je ne l'ai plus revue, j'espère que je n'ai pas fait de trop grosse bêtise en le prenant dans mes mains et qu'elle ne l'a pas abandonné, j'espère qu'il l'aura retrouvée. J'ai pris quelque photos, puis je suis partie pour le bar qui n'était pas loin.

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Je suis passée devant, j'ai attendue, je suis partie, je suis repassée devant, j'ai attendue... Et puis je suis vraiment partie. 22h30 et toujours rien, je me souvenais évidemment des recommendations de Marta sur l'heure, mais je ne me voyais pas rentrer, m'assoir toute seule, prendre un verre toute seule et attendre toute seule que quelque chose se passe. Je ne peux pas faire ça, c'est pas possible. Je retenterai peut-être le coup jeudi soir avec des gens que j'ai connus ce week-end.

Vendredi c'est "laisse tomber". Je l'ai déjà expliqué à ceux que j'ai eu sur skype ou au téléphone, mais je recommence. Nina avait un cours de français avec moi à 16h30. A 16h15, j'entends une discussion entre elle et Marta ou le ton monte un tout petit peu. A 16h30 je sors de ma chambre avec mes affaires de cours, je vois Marta dans la cuisine qui m'explique que non, c'est pas possible de faire cours à Nina maintenant parce que son professeur de piano a bougé son heure de cours de 17h à 18h donc elle va bientôt partir, et après ça, elle va au basket donc, si y a possibilité, tu peux lui faire peut-être 20 minutes de français mais sinon tant pis.

... Combien de fois je vais entendre ça ? Et bien sûr, Nina n'apprend le changement d'horaire qu'une heure avant ? Mon oeil oui, ça doit faire une semaine qu'elle le sait, elle n'en a rien dit. Je suis sûre qu'elle avait une idée comme ça derrière la tête, et ça a marché. C'est bon... ça suffit maintenant, Marta doit quand même voir mon exaspération non ? Bon... comme le livre de français est vraiment nul, j'ai cherché quand même sur internet ce que je pourrais faire si par le plus grand des hasards j'arrivais à la prendre en cours un jour. Il y a des sites sympa, j'en ai sélectionné quelques uns, mais je n'ai évidemment pas encore eu le temps de les tester avec aucun des deux.

J'ai appris aussi vendredi que c'était l'anniversaire de Nina le lendemain, et qu'ils iraient au restaurant le soir. Ne comptez pas sur moi, je vais danser (et honnêtement ça m'arrange, je préfère largement aller danser que d'aller au resto avec eux, surtout en l'honneur de Nina)

Quant au samedi, j'ai pu discuter avec maman sur skype, et j'ai pris la décision de rentrer. Sans entrer dans les détails, malgré les beaux messages que je vous fais sur ce blog (et je suis fière de moi sur ce coup là), je ne suis pas heureuse, je n'aime pas l'appartement, ma chambre, je n'aime pas ne pas me sentir utile, et la seule chose que je suis vraiment censée faire saute régulièrement. J'ai pris du poids à cause du stress (je ne me rends même pas compte que je le suis en général, mais être souvent seule c'est pas ce qu'il y a de mieux à ce niveau là) et je n'accroche pas aussi bien à l'espagnol que voulu (évidemment, j'ai aussi conscience qu'en me laissant plus de temps, ça irait mieux pour la langue). Mais surtout, je perds mon temps. J'ai regardé les billets d'avion avec maman, j'ai hésité à le prendre directement pour profiter d'un bon prix tant qu'il était là. Je ne l'ai pas fait dans un premier temps. Mais je savais que je ne verrai pas Marta de toute la journée, je voulais lui parler avant mais j'ai finalement quand même acheté le billlet, et j'en ai parlé à Marta le dimanche matin. Elle l'a très bien pris, elle a compris ce que je lui expliquait et m'a dit que ce n'était pas grave. Elle ne reprendra pas d'au-pair après moi, elle hésitait même avant de chercher une française mais c'est André qui avait voulu. Le seul truc embêtant, ce sont les frais qu'ils ont engagé pour moi. Je lui redonnerai une partie, qui correspond au salaire qu'elle m'avait donné en avance pour le mois de novembre. Tout est bien qui finit bien. Mon billet est imprimé et je sais exactement quel bus prendre pour aller à l'aéroport de Porto.

 

Bon, le samedi soir maintenant et j'en aurai finit avec ce message (que j'aurai mis une bonne heure à écrire mine de rien).

J'ai trouvé la salle où on allait danser, ce n'était pas loin de l'école de langues, j'y suis allée à pieds. Arrivée à 20h05, j'étais l'une des premières. C'était le même prof que le jeudi soir, ainsi que deux ou trois élèves. J'ai un peu parlé au prof de ce que je savais faire et du stage de Kost ar ch'oat du mois dernier. Les autres sont arrivés ensuite, et comme prévu, on a fait une heure à expliquer les danses puis une pause. On m'a présenté à plusieurs personnes qui parlaient français, dont une femme d'une cinquantaine d'années avec son petit fils, Françoise, qui vient de Toulouse mais qui est en Galice depuis plus de 30 ans. Deux autres femmes aussi, dont une qui parle très bien français, elle a grandi en banlieue Parisienne pendant plus de 15 ans, Marie-Carmen.

Durant la pause, il y a eu une discussion très animée. Apparemment, le week-end d'avant, le prof s'était retrouvé tout seul car beaucoup de monde n'avait pas prévenu qu'il ne venait pas (à cause du pont de la Toussaint). Et en plus de ça, le week-end prochain, ils organisent une petite excursion je sais pas trop où, où ils danseront, marcheront et feront de la musique. Il y avait encore deux places qu'ils m'ont gentiment proposé. Je ne savais pas trop, je ne connaissais quand même personne, ça fait bizarre, en plus de la différence de langue avec la grande majorité. Finalement il y avait plus de places à la fin, affaire réglée. Mais Françoise m'a quand même appelé le dimanche en me disant qu'une place s'était libérée et que si je voulais, je pouvais la prendre mais qu'il fallait le dire tout de suite. J'ai décidé de ne pas y aller mais j'ai beaucoup apprécié l'attention, qu'ils pensent à moi directement alors qu'ils viennent juste de me rencontrer, ça fait plaisir.

Pendant le cours, il y avait pas mal de danses que je ne connaissais pas, certaines que j'ai préféré regarder en essayant de comprendre, d'autres où on m'a fait m'incruster et parfois où on a tenté de m'expliquer en dansant. Et puis Suso a mis un kost ar ch'oat ! <3 J'ai pris la tête de la chaîne (sans faire exprès, je me suis juste placée à gauche de Suso en oubliant que c'était par là qu'il fallait partir et donc mener) et j'ai répété les pas appris avec Thierry le mois dernier. J'étais très contente, enfin une danse que je connaissais bien, enfin du breton! A la fin, un gars est venu me dire "mais t'es une professionnelle ! Tu fais parti d'un cercle ?". Mon cher, j'aimerais beaucoup l'être mais non, je ne suis pas pro (mais ça fait plaisir quand même de s'entendre dire ça, la prochaine fois, je testerai en Bretagne, je verrai bien ce qu'on me dira :p), quant au cercle, oui en quelque sorte, mais il n'est pas tout à fait du niveau des cercles celtiques bretons.

Bref, ce gars là m'a emmené danser tout le reste de la soirée, trop cool. Le Kost ar ch'oat était suivi d'une gavotte de l'Aven (juste la partie à 4), puis des polkas bizarres. Et à la fin, on a un peu discuté. Et même qu'un petit groupe allait boire un verre ensemble et qu'ils m'ont proposé de venir, ce que j'ai fait avec plaisir. Sauf que c'était pas un verre mais carrément notre dîner, pizza-salade (partagés). J'ai parlé avec Marie-Carmen toute la soirée, c'était génial. Et à ma droite, l'autre dame qui parlait aussi français (elle a vécu à Nice) et son mari qui est donc le gars qui m'a fait danser. On a eu notre pizza vers minuit moins le quart (à force on s'habitue à ces horaires de dingue, il faut dire que le week-end c'est le pire), et notre dessert (tiramisu) vers minuit et demi, normal.

J'ai pris les adresses mail de mes nouveaux potes et le numéro de téléphone de quelques uns. Ils sont déjà tristes que je parte déjà dans 10 jours. Je me suis fait ramener en voiture par deux autres dames.

C'était une très bonne soirée, j'ai rencontré des gens supers et j'espère sincèrement garder le contact avec eux, et peut-être même un peu plus une fois rentrée en Alsace. Marie-Carmen va au cours du jeudi soir, c'est pour ça que je vais y retourner au risque qu'on me demande de payer (je vais être claire avec Suso au début du cours pour ça, je n'ai pas l'intention de payer 18€ alors que je ne reviendrai pas). Et peut-être ira-t-elle danser au bar et que j'aurai plus de chance cette fois-ci. Elle m'a dit qu'elle m'inviterait chez elle pour manger des plats espagnols, ce que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire depuis que je suis ici. 

Voilà, la seule chose qui m'éclate vraiment finalement, la danse, et le fait de rencontrer des gens supers par ce biais. J'en ai pris de la graine. Maintenant je sais que n'importe où où j'irai, il me suffira de chercher un groupe de danse folk pour trouver des contacts et même des amis géniaux. La danse, ça ouvre beaucoup de portes.

3 novembre 2011

Padua

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Mardi soir, au moment où la famille est rentrée, j'allais justement sortir faire un tour au parc. Comme l'autre jour, j'avais envie de voir le coucher de soleil (voir l'édit sur le dernier post), mais celui-ci était beaucoup moins impressionnant cette fois-ci, l'horizon étant complètement bouché. Il y avait d'ailleurs beaucoup moins de monde sur les remparts tout là-haut.

Malgré l'obscurité, j'ai fait un tour d'un côté du parc que je ne connaissais pas. J'y retournerai.

 

 

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Et puis, en redescendant les marches pour rentrer, que vois-je ? En direction du port ? De très hauts mâts !

Mon sang n'a fait qu'un tour, je suis descendue jusqu'au port pour voir de quoi il s'agissait. Il y avait du monde, et beaucoup de gens se dirigeaient vers le bateau que j'avais vu. Je les ai donc suivis. Et je n'ai pas été déçue, mais alors vraiment pas.

 

DSCN2636DSCN2637Un magnifique 4 mâts, russe d'après son nom ! Les gens allaient et venaient le long du navire, j'ai fait de même, et j'ai pris des photos.

C'était le Kruzenshtern, anciennement Padua. Pas que je connaisse le nom particulièrement, mais j'ai fait des recherches sur ce bateau.

Il se trouve que c'est le deuxième plus grand voilier au monde encore en activité. Il a été construit en Allemagne en 1926 et donné à l'URSS en 1946. Il est détenteur de plusieurs records. Pour ceux que ça intéresse, voici quelques liens: ici, ici, et  pour ce qui concerne l'Armada de Rouen 2013.

J'étais tellement impressionnée que j'ai voulu y retourner le lendemain, en espérant qu'il serait encore là. Et il y était, cette fois-ci à côté d'un nouveau gros, très gros, très très gros bateau. Un bateau de croisière. Un contraste saisissant. Si y en a qui veulent en savoir plus sur le bateau de croisière, c'est par ici. La mer étant basse, la coque du voilier était moins visible.

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Bon en tout cas, je crois que je suis tombée en amour avec ce voilier, ou peut-être les voiliers en général, je trouve ça magnifique, impressionnant. Et si je peux être à cette Armada de Rouen en 2013, j'y serai. Comme quoi, Vigo peut encore me surprendre.

Et pour finir sur une bonne note, je suis allée danser hier soir, après avoir donné un cours d'une heure à Nina (c'est dur n'empêche, plus dur que je n'imaginais, il faut que j'évite de me disperser, mais il y a tellement de règles dans la langue française...).

C'était super. Et du coup, ce soir, je vais tenter les "danses du monde". La prof de danse galicienne y va en tant qu'élève, apparemment ils font de l'écossais, du breton, du roumain... Elle m'a dit que le prof risquait de me demander de leur apprendre ce que je connaissais. Je ne demande pas mieux mais ça va être compliqué avec la langue. Et après ça, je vais me laisser tenter pour une petite soirée sympa dans un bar, avec un boeuf de musiques et de danses d'un peu partout. A partir de 22h m'a-t-on dit. Pas de problème. (Le seul problème va être le prix d'un deuxième cours).

Franchement, ça me fait beaucoup de bien de danser.

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2 novembre 2011

Un magnifique week-end

Bon, donc, nous disions, où en étais-je ?

Dimanche: Soirée Halloween des jeunes, Nina a invité 2 amies à dormir à la maison, elles ont donc mangé avec nous le soir, ainsi que le frère de Marta qui était là à dormir aussi le dimanche soir car il avait un boulot à faire le lendemain à Vigo et qu'il vit à Lugo. Donc, c'est génial, il y a du monde.

Lundi: La famille devait partir à Lugo chez les parents de Marta, d'abord à 11h, puis à midi, pour finir par partir à midi et demi, grâce à Nina et ses amies qui sont restées jusque là à parler dans sa chambre sans se presser le moins du monde. Maman, papa, vous pouvez dire que je vous mets parfois en retard pour partir en Normandie par exemple, mais c'est quand même pas totalement de ma faute si on a autant de retard. Bon là non plus c'est vrai, ils partaient une nuit mais avant ça, ils ont lavé la cuisine impeccable.

Bref, le frère de Marta restait là pour la journée donc et devait repartir le soir. Sauf qu'il n'est pas reparti le soir. Moi qui avait vraiment envie d'être enfin seule, ben c'était pas le cas. Et il m'a fait un truc encore plus génial le lendemain matin. Déjà, j'étais encore dans mon lit et il m'a appelée (bon il m'a fait lever, vu l'heure, c'était pas la mer à boire). Il était étendu dans le lit de Nina et m'a demandé d'aller chercher quelque chose à la pharmacie, il m'a noté quoi sur un bout de papier en me disant "je meurs". Si ça c'est pas pour me mettre la pression...

Allez donc chercher LA pharmacie ouverte un 1er novembre. 3/4 d'heure de "ballade" au pas de course (heureusement, c'est le seul moment du week-end où j'ai vu un peu de soleil), une petite dizaine de pharmacies fermées pour enfin LA trouver. Alors là j'avoue, j'ai eu du pot. Quoique ça n'ait pas été indispensable, le petit plus de LA pharmacie, c'est le gérant qui parle un français parfait. J'ai retenu l'adresse au besoin.

Quand je suis rentrée, il dormait. Et quand il s'est réveillé, il a avalé son médicament et il est parti en m'encensant de remerciements et en me promettant un cadeau la prochaine fois qu'on se verrait. Merci bien, si on se revoit. =)

J'ai fait toute ma lessive. Les fils à linge sont suspendus à l'extérieur, dans le vide. Quand on a pas l'habitude, ça fait bizarre. Mais évidemment, ça n'était pas sec le soir. Bon, un détail. Heureusement, ça ne m'a pas trop dérangé de mettre des habits un peu humides ce matin.

La suite au prochain numéro.

Edit: Dimanche soir, il y avait une belle luminosité, alors j'ai eu envie de sortir pour voir le coucher de soleil, malgré les quelques nuages dans le ciel. Et bien je n'ai pas été déçue, voyez plutôt, j'en ai fait mon fond d'écran:

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30 octobre 2011

Rien

Je n'ai pas écrit hier, j'avais la flemme, pas envie, car il ne se passe de toute façon pas grand chose d'intéressant, et même s'il y avait des choses intéressantes à faire, je n'ai pas de sous pour les faire, alors tant pis. Là en ce moment, je n'attend plus qu'une seule chose.

Hier, j'ai donc fait le repas, lentilles aux saucisses. J'ai pas trouvé d'équivalent à la Montbéliarde ou la Morteau, alors j'ai pris un espèce de "chorizo blanc" et un gros morceau de lard (enfin quelque chose qui y ressemblait). J'ai aussi acheté du laurier, un minimum du bouquet garni demandé par la recette. Mes lentilles étaient impeccables, les saucisses bien aussi, le lard... beaucoup trop gras et dur. Tant pis. La prochaine fois je prendrai plus de saucisses. Merci pour les propositions maman, ils m'ont déjà demandé de faire des tartes flambées un jour, je trouverai bien ce qu'il faut.

Je devais faire un cours avec Nina, mais comme elle avait un cours de piano, à la place, c'est moi qui en ai eu un petit avec Marta, en espagnol. Il faudrait que je réécrive tout ça au propre. On a vu quelques verbes courants et leur conjugaison au présent avec je et tu. Je sais, c'est pas grand chose, mais c'est déjà ça, et faut déjà que je les connaisse.

Marta est partie ensuite pour la soirée, alors elle m'a dit que si j'étais là, je pouvais faire le cours à Nina quand elle rentrerait, avant de partir au basket. Je l'ai fait, en quelque sorte. Je n'ai pas sorti mes cahiers et elle non plus, elle était sur le canapé avec son pc alors je me suis assise à côté d'elle et j'ai commencé à lui parler, à lui poser des questions. On a pas mal discuté, puis quand André est rentré, on a enfin joué tous les 3 au Dobble, le jeu de société que je leur ai ramené, ils ont bien aimé, ils ont parfois essayé de donner les mots en français, mission réussie.

Voilà. Quant à aujourd'hui, j'ai enfin réussi cette nuit à mettre mes rideaux de telle façon que je n'ai pas la lumière du jour sur moi le matin, et grâce au concours de la famille (surtout au fait qu'ils n'ont pas fait trop de bruit pour une fois, sûrement parce qu'ils sont moins pressés qu'en semaine), j'ai pu dormir un peu plus longtemps. J'aurais pu aller danser à 11h, mais je me dis que payer déjà 16€ par mois pour une association tout près de la maison, c'est déjà pas mal (avec Ar Vro Goz, c'était 12€50 l'année avec le statut étudiant...). Apprenant que j'avais passé toute la journée ici (plus ou moins, je suis allée faire une balade en début de soirée et je me suis achetée un livre... en français, Tatiana de Rosnay, une valeur sûre, je suis déjà contente d'avoir trouvé une librairie qui en vende, et oui je sais, j'aurais pu faire un effort et en prendre un en espagnol mais là franchement, je ne suis pas du tout encore assez dedans pour le faire), Marta m'a proposé de me payer ces cours là le samedi matin, que ça ne faisait pas de différence pour eux et que ça me permettrait de faire plus de choses...

Je ne sais pas, ça me dérange quand même. Si je devais faire autre chose, je crois que ce serait de la musique, de la gaïta peut-être, mais ça complique les choses car avec la danse, je peux toujours regarder les pas et apprendre comme ça, mais comment comprendre un prof de gaïta qui doit t'apprendre comment souffler dans ton instrument, les doigtés etc... ? Enfin, peut-être que je devrais quand même aller assister à l'un de ces cours et voir comment ça se passe ? C'est faisable, je ne pense pas qu'on me virerait.

Ce soir j'ai compris qu'elle allait chercher Nina qui était au cinéma, mais quand j'ai finalement remarqué que j'étais toute seule à l'appartement à 22h, bah j'ai mangé toute seule. Finalement, ils sont rentrés moins d'une heure plus tard quand je venais de terminer. Je suis quand même resté à table avec eux et après ça, on a joué, Marta, les 2 jeunes et moi, au Dobble que j'ai ramené.

Et maintenant, comme il est tard, ciao.

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27 octobre 2011

Crêpes y Ostras

Et encore un cours d'espagnol pour ce matin, petits problèmes de compréhension mais rien de grave. Il faut absolument que j'achète un nouveau livre parce que beaucoup d'exercices sont faits au stylo dans celui que j'ai (il appartenait à leur précédente au pair), c'est pas ce qu'il y a de mieux pour bosser soi-même. Le prochain cours est pour jeudi prochain, lundi et mardi étant ferié pour les raisons exposées dans mon précédent post.

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A part ça, j'ai discuté un peu avec Anoushka encore aujourd'hui, elle ne m'en veut pas pour l'autre jour, c'était un peu beaucoup de ma faute si elle avait été trempée ^^, j'ai donc pu lui donner mon nouveau numéro de téléphone, et elle m'avait déjà dit mardi qu'elle était intéressée par la danse, alors je lui en ai parlé.


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En rentrant après le cours vers midi, je suis allée en centre-ville, dans les rues à touriste pour faire quelques achats, j'en ai profité pour faire quelques photos que je me suis empressée de mettre sur picasa mais dont voici un aperçu.

J'ai trouvé cette crêperie dans une rue très fréquentée et pas trop loin de chez moi, j'irai goûter, sans faute. Et il y en a une autre encore plus près mais moins authentique. Les deux sont étonnament peu chères mine de rien.

 

DSCN2605DSCN2610Et voici un avant...

et un après.

C'est une rue exclusivement réservée aux restaurants et dont la spécialité est l'huître, celle de Vigo donc. Les commis les ouvrent sur les étals que vous à droite, devant le monde qui se presse pour regarder et pour manger.

J'ai enfin eu mon premier cours de français avec André. Ca c'est plutôt bien passé, même si pour l'instant on revoit des bases, il n'est pas parti en courant et ça a même duré un peu plus longtemps que prévu (à sa demande). Demain c'est au tour de Nina donc.

Demain je fais à manger. Dites, si vous avez des idées de trucs simples, bons et pas trop difficiles à trouver ici, je suis preneuse. J'avais dans l'idée de faire des lentilles avec des saucisses mais je doute de pouvoir trouver des Montbéliardes ici. A la limite, faudrait que j'aille voir au marché, dans une charcuterie, je devrais pouvoir trouver des choses équivalentes. En tout cas, j'attends vos propositions si ça vous tente, j'aurai d'autres repas à faire, c'est pas réservé à demain.

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Allez hop ! Une petite dernière pour la route.

27 octobre 2011

Pluie et Gaita

La pluie... toute la journée, sans interruption. Des grosses gouttes qui mouillent bien si tu mets un pied dehors.

Que le temps est long quand des gens passent sans interruption devant ta porte pour aller dans la salle de bain alors que tu essaies de dormir encore un peu, qu'ils parlent fort à travers tout l'appartement, que la douche fait un bruit d'enfer, et qu'en plus de ça, la pluie et le vent dehors sont si forts qu'ils font claquer ta fenêtre qui elle-même laisse passer des courants d'air. Ma salle de bain est froide à cause de ça, c'est absolument charmant. Tout autant que le fait de somnoler 2 petites heures après leur départ pour finalement se lever et trouver la cuisine crado avec des assiettes et des couverts dans l'évier, sur la table, sur le plan de travail, des bols sur la table dont tu ne sais pas s'ils sont propres ou sales, une tranche de pain dans le grille-pain et une autre dans une assiette, et bien sûr, le lave-vaisselle à vider. Non, ceci n'explique pas cela, tous les trucs qui traînent, c'est tous les matins pareil, même quand le lave-vaisselle est vide, et alors même qu'il suffirait de prendre 1 minute pour ranger un minimum et laver un bol ou le mettre dans le lave-vaisselle.

J'ai déjà dit que j'étais peut-être intolérante, mais que voulez-vous... Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas l'intention de rentrer pour ça mais peut-être qu'un jour, quand je serai trop excédée, je leur dirai ma façon de penser. J'en ai déjà un peu parlé à Marta qui me demande carrément de l'aider à organiser les tâches, elle m'a déjà dit aussi de ne pas ranger la cuisine à leur place, mais je ne peux pas, quoique vous puissiez penser sur mon attitude à la maison, quand je vois une cuisine comme ça et que tout le monde laisse traîner n'importe quoi, sans rien ranger avant de partir, ça me passe au dessus de la tête, et oui, ça m'énerve tiens, ça faisait longtemps.

 

Bon, tout ça pour dire que j'étais censée être seule jusqu'à 16h environ. Seulement voilà, alors que j'étais étendue sur mon lit et que je m'apprêtais à prendre une douche (oui je sais, étendue sur le lit, c'est pas normal, ni le fait que j'avais les écouteurs sur les oreilles, j'ai une (mauvaise) excuse, je regardais "New-York I love you"), Nina a toqué dans ma chambre, je ne l'ai pas entendue et elle a donc ouvert la porte. Autant dire que j'ai été un tout petit peu surprise. Elle était malade et était rentrée se coucher. Ok. Bon ben, direction la douche hein.

J'étais censée avoir une heure de cours avec elle, j'ai préparé ce cours, sachant au fond de moi qu'il n'aurait pas lieu. Pour l'instant, la préparation du premier cours, je maîtrise, pour la suite, on verra.

J'ai mangé seule. Marta est rentrée, elle m'a dit que Nina était en condition pour le cours. Mais Nina s'est endormie sur le canapé. Pendant que Marta finissait de manger, je suis allée acheter un dictionnaire français-espagnol (j'ai le plaisir de vous dire que j'ai du parler espagnol dans la librairie et que j'ai été comprise), pendant une accalmie.

L'accalmie a continé pendant que Marta et moi sommes allées me chercher une nouvelle carte SIM, qu'elle m'a gentiment payée. Et franchement, l'opérateur qu'elle m'a proposé n'est pas cher du tout. J'ai appelé en France (que les fixes par contre) 10 minutes et ça m'a coûté 60cts (j'ai un doute, il y a peut-être un truc que j'ai pas compris là-dedans). Et les sms sont à 8cts en Espagne ET à l'International (ça par contre j'en suis sûre).

Quand nous sommes rentrées, Nina dormait toujours, j'avais donc raison là-dessus, le cours ne se ferait pas. Marta et moi avons regardé des liens sur les activités culturelles à Vigo, qu'un ami à elle lui avait envoyé à sa demande. Et bien, avec son aide et de la chance, nous avons trouvé un cours d'initiation à la danse galicienne, en plein centre-ville et pour le soir même, de 21h à 22h30. J'ai donc décidé de m'y rendre, ce n'était pas loin. Marta m'a accompagné, heureusement parce que j'aurais eu du mal sans elle.

Nous avons trouvé les locaux de l'association, une dame nous a renseigné mais elle n'en faisait pas partie, elle était dans un bureau à côté, l'association ayant des permanences assez rares. Elle nous a dit que la seule salle d'activités qu'elle connaissait était celle qui se trouvait derrière le bâtiment mais qu'elle ne savait pas ce qu'il s'y passait. Nous y sommes allés, il n'y avait encore personne. Mais 2 femmes sont arrivées peu après et c'était effectivement là que se passait le cours que l'on cherchait. Première victoire. J'apprends même qu'il y a une autre Française qui assiste aux cours. (Bon le prix me changera d'Ar Vro Goz et mes 12,50€ annuels, ici c'est 16€ par mois) D'autres gens arrivent ensuite, dont la prof qui me propose de rester et d'assister au cours, et si ça me plait, de revenir la semaine prochaine. C'est donc ce que je fais. Marta me laisse à mes occupations et c'est parti.

Première chose: j'avais oublié que la danse, ça donnait bien chaud.

Deuxième chose: ici, on danse deux lignes face à face, et les bras toujours levés

Troisième chose: je m'en suis plutôt bien sortie (il parait que la prof l'a dit à la fin même si j'ai pas compris ^^). Le rythme est similaire au breton, la musique aussi, les pas sont différents mais j'ai appris à apprendre vite avec les fest noz et Ar Vro Goz, alors ça allait.

Mais voilà, ça m'a bien plu et j'y retournerai mercredi prochain sans faute. Je sais à présent comment ne pas m'habiller, et je sais aussi que mes balerines ont vraiment rendu l'âme (ça je l'ai su grâce à la pluie que j'ai eu en rentrant, mon talon droit étant ouvert, c'était le seul vraiment mouillé). Et la Française (j'ai honte... son prénom m'échappe) m'a un peu aidé à comprendre certaines indications, c'est elle qui m'a dit aussi que d'après la prof, "pour un premier cours, je m'étais bien débrouillée" (ouais, z'avez vu comme je suis fière de moi ?)

Quand je suis rentrée, j'avais toujours chaud. J'ai finit de manger avec eux, et André m'a fait un "moi j'aime pas la danse galicienne, c'est traditionnel". J'ai essayé d'en savoir plus, il n'aime pas la danse ou il n'aime pas ce qui est traditionnel ? Non non, juste la danse, la musique c'est bien.

Dernière chose, Marta est marrante. Mardi prochain c'est ferié pour le 1er novembre, et ici, lundi c'est ferié aussi, elle me disait que c'était le "Jour des enseignants". Apparemment, c'est une journée qui change tous les ans, elle n'arrive pas forcément le 31 octobre, alors je lui ai demandé si ce jour avait été créé pour légitimer un "pont" quand il y a un jour ferié un mardi ou un jeudi (pas en ces termes bien sûr et en anglais). Elle n'en savait rien. Jusqu'à maintenant quand elle travaillait, en général elle savait juste que tel jour, il n'y aurait pas cours, mais elle ne savait jamais pourquoi. ^^ Cette année, elle sait parce que c'est elle entre autre qui s'est occupée de faire les emplois du temps. J'ai trouvé ça drôle, savoir que c'est ferié sans savoir pourquoi et en quel honneur.

 

Internet est coupé, je n'enverrai ce message que demain (jeudi)

Une dernière anecdote du coup: l'autre jour, Marta est partie travailler dans l'après-midi, les 2 jeunes étaient à la maison. Avant de partir, elle toque à ma chambre et me dit "j'ai coupé internet parce que je ne veux pas que les enfants soient dessus", et elle me montre rapidement et plus ou moins secrètement comment on fait pour le rebrancher si jamais j'en ai besoin. Mais à peine était-elle dehors qu'internet marchait de nouveau, Nina l'avait rebranché. ^^ Elle l'a re-débranché avant de partir au basket, quand ses parents n'étaient pas encore rentrés. J'ai mis cette anecdote en relation avec une quote de DTC qui disait quelque chose du genre "- J'ai un problème, j'ai perdu un code. - C'est le code du contrôle parental ? - Oui... - Alors demande à tes enfants." Ca m'avait bien fait rire.

Pas de photos aujourd'hui, je cherche désespérément une caserne de pompiers mais je ne sais pas où il y en a. J'aurais pu prendre la pluie en photo mais bon... Une autre fois, je ne doute pas qu'il y en aura. Bye

25 octobre 2011

Le français ? Non merci.

J'ai l'impression qu'ils n'auront jamais le temps pour les cours de français. Entre leurs cours à l'école, leurs révisions, leurs soirées occupées par leur sport, la musique, et aujourd'hui André qui est resté au lit tout l'après-midi alors qu'il était prévu que je passe une demie-heure avec lui... franchement c'est dur. Je ne sais pas ce que vas dire Marta en rentrant ce soir quand elle apprendra qu'on a pas pu faire ce cours, une demie-heure quand même, c'est pas grand chose... mais monsieur devait manger, réviser, jouer de la clarinette. Il va falloir qu'on s'y mette et qu'il s'y fassent, qu'ils trouvent le temps, que je les oblige j'en sais rien, mais je ne suis pas là pour faire joli dans la maison, je déteste me sentir aussi inutile alors que j'ai un travail à accomplir auprès d'eux. J'espère que j'aurai plus de chance demain avec Nina, et qu'on pourra rattraper cette demie-heure perdue avec André jeudi (sauf que jeudi ils ont un cours particulier d'anglais apparemment...) Bref, j'ai passé une partie de l'après-midi à enfin préparer mon cours, ça ne s'est pas fait, il faut que je fasse celui pour Nina demain.

Bon là j'avoue je suis un peu énervée, j'ai pas envie de rester ce soir et de manger avec eux, tiens, un ciné ? Ca sert à rien, j'y comprendrai rien. Je crois que je vais tout simplement me coucher, demain je suis tranquille une bonne partie de la journée. En fait là j'aurais juste envie de parler à une personne en particulier, mais je crois que ça ne va pas être possible.

 

Sinon la journée, je vais la faire courte: cours d'espagnol, discussion avec Anouchka (la Malgache, et par la même occasion je vous donne le nom de l'Australien, c'est Dean), je fais plus que mon âge et à cause de moi elle a été trempée sous la pluie parce que je lui ai proposé de marcher. J'ai acheté un parapluie pas plus tard qu'hier dans un "Tout à 2€", grand mal m'en a pris, c'est un pliant merdique qui s'est retourné et cassé au premier coup de vent. En attendant il m'a dépanné ce matin mais je me suis promis d'en racheter un solide cette fois, comme tout le monde, parce que tout le monde sait que pluie = vent ici, et moi j'avais pas compris pourquoi tout le monde en avait un non-pliable et solide, fortiche. Maintenant je sais.

Bref, en rentrant je suis rentrée dans l'église qui est juste à côté de chez moi, dont je vous met les photos immédiatement.

DSCN2595

            DSCN2596          DSCN2599

Le reste sur Picasa, demandez le lien si vous ne l'avez pas.

 

 

J'avais envie de dire encore quelque chose mais je ne me souviens plus alors, sur ces belles paroles, ou plutôt sur ces belles photos, je vous laisse. J'espère que la présentation du blog et les photos que j'ai rajouté dans les posts précédents vous plaisent.

24 octobre 2011

L'échine bien courbée

Aujourd'hui lundi, c'était mon deuxième cours d'espagnol. Je comprends de mieux en mieux la langue, pas au point de me mettre à parler mais c'est déjà un progrès.

Au début du cours, une fille m'a parlé en français, elle est Malgache, très gentille, j'espère avoir l'occasion de mieux la connaître. Ainsi que le gars avec qui elle a parlé à la fin, un Australien, qui parle lui aussi excellement bien français. (J'ai honte, je ne me souviens du prénom ni de l'un, ni de l'autre, quelle mémoire de poisson rouge). Comme elle avait un cours juste après, j'ai un peu discuté avec lui, et bizarrement, la première chose qu'il me demande c'est "Alors tu viens de Bretagne ?"

Heuuuuu.... Je n'ai aucune idée d'où il a pu entendre ou comprendre ça, je n'en ai pas parlé à l'école, mais c'est marrant quand même. Je lui ai dit que non, je venais de l'Alsace. Et bien il connaissait, il avait visité la région pendant quelques semaines en février avec un ami à lui de Strasbourg. Il faudra que je parle un peu plus avec lui, il a l'air intéressant, et avec la Malgache aussi, ils ont l'air très bien tous les deux. On s'est rapidement quitté car je suis rentrée à pied et lui en bus.

En rentrant, j'ai fait quelques petites emplettes, notamment les cahiers que je voulais acheter le samedi. Je devais préparer le repas aussi aujourd'hui, alors j'ai rapidement cherché une recette avec l'échine de porc que Marta m'avait dit de faire. Quelques achats pour compléter (cette fois-ci elle avait laissé de l'argent) et c'est parti.

Je suis fière de moi. Dommage que je n'ai pas pris de photo =D mais mon échine de porc, sauce au miel et au beurre avec des pommes de terre et oignons, le tout cuit au four... c'est tout simple mais magnifiquement bon. Promis je le referai, merci à la recette mais surtout à Claire Curti que j'avais déjà vu faire ça à Hermance. Maman, si tu la vois bientôt, tu pourras lui dire.

Quant à cet après-midi, je l'ai passé à écrire et rattraper le retard que j'avais (déjà) accumulé sur ce blog (heureusement que j'avais encore tout en tête, parfois, ma mémoire peut être utile). En espérant être (enfin) plus assidue.

 DSCN2558

Pour le plaisir

Maintenant un petit état des lieux général.

Tout va bien, je me plais beaucoup à Vigo, c'est une ville sympathique, avec des gens sympathiques. La famille est très bien (quelques problèmes d'organisation notamment dans la cuisine, que j'arriverai peut-être un jour à régler quand je serai plus à l'aise avec les jeunes; j'ai la bénédiction de Marta, je n'ai pas non plus l'intention de tout changer). Parfois je me dis qu'à ce niveau là, je manque quelque peu de tolérance. (Mais qu'est-ce qu'ils parlent fort ces 2 là!)

L'espagnol rentre peu à peu dans ma petite tête, je comprends de mieux en mieux, je ne parle pas, j'enregistre, je me suis acheté un carnet pour noter les choses au fur et à mesure. Les cours se passent bien, c'est bon enfant, pas trop exigent, j'en ai 3 par semaine, le lundi, mardi et jeudi. 

Je commence les cours de français demain, je les aurai séparément, 2 fois 1/2h pour André, 1h et une 1/2h pour Nina. Marta m'a donné un livre de cours et un d'exercices de français pour débutants sur lesquels je vais m'appuyer.

Je me balade en ville régulièrement, soit dans le parc, soit vers la vieille ville, le port et tous les magasins. Maintenant que je sais comment aller à la plage, je pense que je vais en profiter de temps en temps. Samedi prochain je vais aller voir une association pour danser, il y a un cours que j'espère intégrer, et c'est près de la plage. J'ai reçu d'autres infos par mail d'un ami de Marta qu'il faut que je regarde un petit peu.

 

Voilà voilà, il y a sûrement d'autres choses auxquelles je ne pense pas sur le moment. Nous sommes déjà le 24 octobre et dans 2 mois c'est Noël. Je pense à tout le monde en Alsace et en Normandie, je serai parmi vous à cette occasion, soyez-en sûrs, moi en tout cas je le suis. Je vous aime tous bien fort. A bientôt.

Je rajouterai des photos aussi rapidement que possible, avant de laisser complètement tomber ce blog (peut-être ce soir, peut-être même maintenant, tant que j'y suis)

24 octobre 2011

Une idée folle... mais réalisée

Quand il pleut toute la journée, c'est ce qu'on appelle communément un "dimanche de merde". C'était à peu près ça, à part qu'il était un peu plus animé qu'un dimanche de merde normal.

L'après-midi ici commence vers 16h (aujourd'hui 15h, on est dimanche). Marta m'avait proposé de regarder un film (una pelicula) avec elle qu'elle devait rendre au cinéclub assez rapidement. Des hommes et des Dieux, papa, maman, c'est pour vous. J'ai pensé à vous, il était bien, mais je ne parlerai pas des avis divergents m'animant quant à la décision prise dans le film. Enfin, c'était intéressant.

André avait envie d'aller à la plage, malgré la pluie qui tombait dehors sans discontinuer. La plage, on ne peut pas y aller à pied, c'est soit le bus, soit la voiture. Malgré mon désir quelque peu écorché de sortir par ce temps et de suivre cette idée folle, je les ai accompagnés, André, Nina et Marta. Nous sommes allés à la plage de Samil, nous sommes rentrés dans un restaurant sur la plage où nous avons commandé des chocolats chauds et des churros... Assis à côté de la vitre de la véranda fermée, la pluie battante et le vent soufflant très fort à l'extérieur, nous avons mangé notre chocolat, pas un vulgaire chocolat au lait comme nous connaissons en France, un chocolat très épais, à manger à la cuillère, ça ressemblait un peu à un danette mais chaud. C'est bon mais moi ça m'écoeure vite, je crois qu'un tous les 3 ans ça me suffira. Et pendant ce temps là, des baigneurs profitaient des vagues avec leurs petites planches.

23-10

La pluie s'est calmée, nous sommes donc allés marcher sur la promenade. Franchement, c'est magnifique. Je n'ai pas l'habitude de voir la mer sous une météo comme ça. De grosses vagues contre les rochers, on apercevait à peine les îles et l'autre côté de la baie. Quand il a recommencé à bien pleuvoir, nous avons fait demi-tour, heureusement sous des parapluies, le vent était si fort qu'il nous poussait et que nous avions l'arrière des jambes complètement trempé.

Malgré tout, c'était un bel après-midi à la plage, inhabituel mais la mer est belle en toute circonstance. 

Il y a une petite île un peu plus loin en continuant sur la plage, là où nous nous étions garés avec Marta le vendredi, où il y a des habitations, un immeuble carrément. J'imagine que quand il fait à ce point moche, on doit se sentir comme coupé du monde quand on vit là-bas. Je ne sais pas si je pourrais, néanmoins, cette petite excursion m'a quand même vraiment donné envie de vivre à côté de la mer, malgré ses caprices, il est bon d'être son voisin.

23-10

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La Galicia
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